vendredi 4 mai 2012

FILS DE PÉTAIN


Dans les arrangements entre les pays colonialistes pour le partage de l’Afrique et autres, la France a concédé des « droits » sur des parties du Nord et du Sud du Mghrib,[1] à l’Espagne.
Ainsi, La France et l’Espagne ont engagé leurs soldatesques pour mettre fin à la Résistance des croyants et des croyantes.
Les pires horreurs ont été commises.
Les colonialistes, comme les impérialo-sionistes n’ont jamais compris, ne comprennent pas et ne comprendront pas comment cette Résistance est possible, comment des hommes, des femmes, des enfants défendent partout ce qu’ils n’abandonneront jamais : L’Islaam.[2]
Dans les années 1925-1926[3] par exemple, au Nord du Mghrib, pour sauver l’entreprise colonialiste, LA France et l’Espagne ont mobilisé leur puissance de destruction dans tous les domaines, pour exterminer les populations et mettre fin à la République[4] naissante.
Les opérations d’extermination étaient coordonnées par le maréchal Pétain.
À l’époque déjà, l’aviation a fait un carnage.
La haine viscérale des populations qui luttent, des croyants et des croyantes qui Résistent n’a pas disparu et ne disparaîtra jamais.
Les exterminateurs, partout, continuent de proclamer qu’ils agissent pour « le bien de l’humanité », pour « l’intégration et l’assimilation des indigènes à la civilisation », pour « le bonheur et la liberté du monde », pour « la civilisation universelle », pour « mettre fin au terrorisme », pour « anéantir le délire des fanatiques », pour faire disparaître « les ténèbres de l’Islaam ».
C’est pétri de cette idéologie que Pétain s’est illustré dans la haine, comme d’innombrables autres avant lui et d’innombrables autres après.
De nos jours, les massacres continuent : sous toutes les formes.
La Résistance aussi.
Ainsi donc, La France a eu recours, recours et ne manquera pas de recourir à toutes les agressions.
L’érection présidentielle[5] est l’occasion par exemple en France, de s’attaquer  aux croyants et aux croyantes qui sont insultés, dénigrés, injuriés, calomniés, maltraités, humiliés, méprisés dans le cadre de ce qui est appelée « la liberté d’expression ».
Des commentateurs et tateuses, chroniqueurs et niqueuses, collaborateurs et rateuses, chieurs et pisseuses, au service des mensonges de médias et de multiples officines, s’en donnent à « cœur joie ».
Le figurant en chef de droite, Nicolas Sarkozy, candidat à cette érection,[6] est à l’avant-garde des agressions.
Dégoulinant de suffisance, avec une arrogance, une condescendance inouïs, il ne cesse de débiter les insanités de toujours, les bassesses, les mensonges contre les croyants et les croyantes, et a marteler que la France doit incarner la nouvelle frontière de la civilisation du vingt-et-unième siècle, autrement dit, la frontière contre l’invasion des croyants et des croyantes.
Épouvantail utilisé depuis toujours pour alimenter et entretenir le faux.
Le ciel et la terre se rejoignent, se mélangent, font jaillir d’autres images, d’autres couleurs, d’autres formes, d’autres mouvements, d’autres sensations.
Les croyants et les croyantes savent d’où ils viennent et où ils vont.
Au delà du Temps et de l’Espace, ils avancent, se replient, puis avancent.
Ils marchent.
Depuis combien de temps marchent-ils ?
Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l’espace.
Un immense souffle est en eux.
Le souffle de l’enfant qui naît semble être l’écho de ce souffle qui est en eux.
Le but est dans leur cœur.
C’est l’Essentiel.
Les ennemis de cette marche, tel le fils de Pétain de cette érection présidentielle, le figurant en chef de droite, sont « de la cendre qu’emporte le vent en un jour de tempête ».[7]



BOUAZZA


[1] Le r roulé, Maroc.
[2] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[3] Selon le calendrier dit grégorien.
[4] Dite République du Rif.
[5] L’élection présidentielle d’avril-mai 2012.
[6] Il ne veut pas quitter le trône du Palais de l’Élysée sur lequel il a été installé en 2007.
[7] En un jour de tempête : fii yawme ‘aaçife.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime, Abraham, aayate 18 (verset 18).
Voir :

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