Dans les arrangements entre les
pays colonialistes pour le partage de l’Afrique et autres, la France a concédé
des « droits » sur des parties du Nord et du Sud du Mghrib,[1] à
l’Espagne.
Ainsi, La France et l’Espagne ont
engagé leurs soldatesques pour mettre fin à la Résistance des croyants et des
croyantes.
Les pires horreurs ont été
commises.
Les colonialistes, comme les
impérialo-sionistes n’ont jamais compris, ne comprennent pas et ne comprendront
pas comment cette Résistance est possible, comment des hommes, des femmes, des
enfants défendent partout ce qu’ils n’abandonneront jamais : L’Islaam.[2]
Dans les années 1925-1926[3] par
exemple, au Nord du Mghrib, pour sauver l’entreprise colonialiste, LA France et
l’Espagne ont mobilisé leur puissance de destruction dans tous les domaines,
pour exterminer les populations et mettre fin à la République[4]
naissante.
Les opérations d’extermination
étaient coordonnées par le maréchal Pétain.
À l’époque déjà, l’aviation a fait
un carnage.
La haine viscérale des
populations qui luttent, des croyants et des croyantes qui Résistent n’a pas
disparu et ne disparaîtra jamais.
Les exterminateurs, partout,
continuent de proclamer qu’ils agissent pour « le bien de
l’humanité », pour « l’intégration et l’assimilation des indigènes à
la civilisation », pour « le bonheur et la liberté du monde »,
pour « la civilisation universelle », pour « mettre fin au
terrorisme », pour « anéantir le délire des fanatiques », pour
faire disparaître « les ténèbres de l’Islaam ».
C’est pétri de cette idéologie
que Pétain s’est illustré dans la haine, comme d’innombrables autres avant lui
et d’innombrables autres après.
De nos jours, les massacres
continuent : sous toutes les formes.
La Résistance aussi.
Ainsi donc, La France a eu recours,
recours et ne manquera pas de recourir à toutes les agressions.
L’érection présidentielle[5] est
l’occasion par exemple en France, de s’attaquer
aux croyants et aux croyantes qui sont insultés, dénigrés, injuriés,
calomniés, maltraités, humiliés, méprisés dans le cadre de ce qui est appelée
« la liberté d’expression ».
Des commentateurs et tateuses,
chroniqueurs et niqueuses, collaborateurs et rateuses, chieurs et pisseuses, au
service des mensonges de médias et de multiples officines, s’en donnent à
« cœur joie ».
Le figurant en chef de droite,
Nicolas Sarkozy, candidat à cette érection,[6] est à
l’avant-garde des agressions.
Dégoulinant de suffisance, avec une arrogance, une condescendance
inouïs, il ne cesse de débiter les insanités de toujours, les bassesses, les
mensonges contre les croyants et les croyantes, et a marteler que la France doit
incarner la nouvelle frontière de la civilisation du vingt-et-unième siècle,
autrement dit, la frontière contre l’invasion des croyants et des croyantes.
Épouvantail utilisé depuis toujours pour alimenter et entretenir le
faux.
Le ciel et la terre se
rejoignent, se mélangent, font jaillir d’autres images, d’autres couleurs,
d’autres formes, d’autres mouvements, d’autres sensations.
Les croyants et les croyantes
savent d’où ils viennent et où ils vont.
Au delà du Temps et de l’Espace,
ils avancent, se replient, puis avancent.
Ils marchent.
Depuis combien de temps
marchent-ils ?
Quelle distance ont-ils
parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas
et ils ne mesurent pas l’espace.
Un immense souffle est en eux.
Le souffle de l’enfant qui naît
semble être l’écho de ce souffle qui est en eux.
Le but est dans leur cœur.
C’est l’Essentiel.
Les ennemis de cette marche, tel
le fils de Pétain de cette érection présidentielle, le figurant en chef de
droite, sont « de la cendre qu’emporte le vent en un jour de
tempête ».[7]
BOUAZZA
[2] L’Islaam depuis Aadame
(Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour
Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[3] Selon le calendrier dit
grégorien.
[4] Dite République du Rif.
[5] L’élection présidentielle
d’avril-mai 2012.
[6] Il ne veut pas quitter le
trône du Palais de l’Élysée sur
lequel il a été installé en 2007.
[7] En un jour de
tempête : fii yawme ‘aaçife.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14),
Ibraahiime, Abraham, aayate 18 (verset 18).
Voir :
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