Les imposteurs de tous bords ne
sont pas avares de « bonnes paroles » en leur qualité de
« veilleurs sur les valeurs de l’humanité » et autres, lorsqu’il
s’agit d’essayer de masquer l’imposture.
Mais il suffit que le mot
« roms » par exemple soit prononcé, pour que des synonymes
crépitent : voleurs, violeurs, violents, voyous, vagabonds, vauriens.
Les mêmes mots qui désignent les
« immigrés », les « arabes », les «musulmans, c’est à dire
les « terroristes ».
Au mois d’août, le gouvernement
de gauche a ouvert la chasse aux « roms ».
Des campements rasés un peu
partout par « la force publique en exécution de décisions de la
justice », et des populations, hommes, femmes et enfants expulsés.
Le ministre socialiste de
l’intérieur, Manuel Valls, premier flic de France comme il se définit fièrement
lui-même,[1]
souligne qu’il va faire « régner l’ordre public ».
Ainsi, en France, tout continue
d’être entrepris contre ceux et celles qui ne sont pas « intégrés »
au désir des « autorités compétentes ».
La « loi » doit donc continuer
de s’appliquer contre les « bandes de nomades » dits
« itinérants », « bohémiens », « gens du
voyage », « gitans », « tziganes »,
« manouches », « romanichels » et autres qualificatifs
méprisants et haineux, auxquels est greffé le mot « roms » qui doit
s’appliquer à « l’invasion des délinquants venus de Roumanie ».
Des commentateurs et tateuses,
répètent que les « roms » c’est des Roumains, que la Roumanie fait
partie de l’Union Européenne qui reconnaît « la liberté de
circulation » aux européens en Europe, mais pas aux « roms ».
Vous ne comprenez pas ?
Pourtant c’est clair.
Oui, certains sont français, mais
comme le sont des maghrébins, c'est-à-dire, des bougnoules, des ratons, des
melons, des musulmans, donc, des assassins.
Des populations exclues et
combattues depuis des lustres.
Que faire puisqu’elles refusent
« l’intégmilation » ?[2]
Toutes les arguties habituelles
ont fleuri, fleurissent et fleuriront.
Toutes les agressions contre ces
populations sont en fait des actions « pour leur bien », « pour
les civiliser ».
C’est comme dans les
colonies : toutes les destructions et tous les massacres ont été entrepris
« pour le bien des indigènes », « pour les civiliser ».
Le jeudi 27 septembre 2012,[3] des
populations, issues du processus migratoire d’Afrique du Nord, ont pris la tête
d’un groupe à Marseille, qui a chassé des « roms » et incendié leur
campement.
« Les autorités
compétentes » ont précisé avec arrogance et mépris que « les roms ont quitté les lieux en
abandonnant leurs détritus ».
La propagande entretient les amalgames autour de mauvais comportements
de certaines catégories de populations, et les oppose les unes aux autres pour
servir les intérêts des imposteurs de droite, du centre, de gauche et
d’ailleurs, en alimentant et en entretenant encore et toujours l’arrogance, le
mépris, la haine.[4]
BOUAZZA
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