dimanche 30 septembre 2012

LES « ROMS » CEST QUI ?



Les imposteurs de tous bords ne sont pas avares de « bonnes paroles » en leur qualité de « veilleurs sur les valeurs de l’humanité » et autres, lorsqu’il s’agit d’essayer de masquer l’imposture.
Mais il suffit que le mot « roms » par exemple soit prononcé, pour que des synonymes crépitent : voleurs, violeurs, violents, voyous, vagabonds, vauriens.
Les mêmes mots qui désignent les « immigrés », les « arabes », les «musulmans, c’est à dire les « terroristes ».
Au mois d’août, le gouvernement de gauche a ouvert la chasse aux « roms ».
Des campements rasés un peu partout par « la force publique en exécution de décisions de la justice », et des populations, hommes, femmes et enfants expulsés.
Le ministre socialiste de l’intérieur, Manuel Valls, premier flic de France comme il se définit fièrement lui-même,[1] souligne qu’il va faire « régner l’ordre public ».
Ainsi, en France, tout continue d’être entrepris contre ceux et celles qui ne sont pas « intégrés » au désir des « autorités compétentes ».
La « loi » doit donc continuer de s’appliquer contre les « bandes de nomades » dits « itinérants », « bohémiens », « gens du voyage », « gitans », « tziganes », « manouches », « romanichels » et autres qualificatifs méprisants et haineux, auxquels est greffé le mot « roms » qui doit s’appliquer à « l’invasion des délinquants venus de Roumanie ».
Des commentateurs et tateuses, répètent que les « roms » c’est des Roumains, que la Roumanie fait partie de l’Union Européenne qui reconnaît « la liberté de circulation » aux européens en Europe, mais pas aux « roms ».
Vous ne comprenez pas ?
Pourtant c’est clair.
Oui, certains sont français, mais comme le sont des maghrébins, c'est-à-dire, des bougnoules, des ratons, des melons, des musulmans, donc, des assassins.
Des populations exclues et combattues depuis des lustres.
Que faire puisqu’elles refusent « l’intégmilation » ?[2]
Toutes les arguties habituelles ont fleuri, fleurissent et fleuriront.
Toutes les agressions contre ces populations sont en fait des actions « pour leur bien », « pour les civiliser ».
C’est comme dans les colonies : toutes les destructions et tous les massacres ont été entrepris « pour le bien des indigènes », « pour les civiliser ».
Le jeudi 27 septembre 2012,[3] des populations, issues du processus migratoire d’Afrique du Nord, ont pris la tête d’un groupe à Marseille, qui a chassé des « roms » et incendié leur campement.
« Les autorités compétentes » ont précisé avec arrogance et mépris  que « les roms ont quitté les lieux en abandonnant leurs détritus ».
La propagande entretient les amalgames autour de mauvais comportements de certaines catégories de populations, et les oppose les unes aux autres pour servir les intérêts des imposteurs de droite, du centre, de gauche et d’ailleurs, en alimentant et en entretenant encore et toujours l’arrogance, le mépris, la haine.[4]



BOUAZZA


[1] En rêvant d’être installé un jour sur le trône du Palais de l’Élysée.
[2] Contraction d’intégration et d’assimilation.
[3] Selon le calendrier dit grégorien.

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