jeudi 8 novembre 2012

LE CROYANT



Dans le lieu où il a été jeté par des criminels après son enlèvement dans une demeure où se retrouvent des croyants,[1] il ne pouvait pas voir les autres, alignés comme des cadavres,[2] avec les atroces douleurs de corps déchiquetés par les tortures qu’infligent des fonctionnaires au service d’un « État » dit « musulman ».[3]
Complètement dénudé, ses pieds ont été transformés en bouillie par les coups.
Il a été maintenu la tête dans une eau crasseuse jusqu’à l’évanouissement.
Maintenu de force assis sur le goulot d’une bouteille, il a eu l’anus déchiré.
Un jour, il était pratiquement à l’agonie, mais il a entendu des aboiements, et il a senti la présence du chien dressé pour violer les torturés.
Lorsque le chien a refusé de faire ce qu’il devait, une détonation a retenti, suivie du gémissement de l’animal qu’un des criminels venait de flinguer.[4]



BOUAZZA


[1] Mouminoune, croyants.
Almouminoune, les croyants.
Moumine, croyant.
Almoumine, le croyant.
[2] Ils restaient dans cette position des semaines, voire des mois.
[3] État de l’indépendance dans l’interdépendanceau statut octroyé par le colonialisme et l’impérialo-sionisme, les employeurs.
Dans les colonies, cela s’est traduit par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces employeurs utilisent les Étatsdits musulmans, en installant à leur tête des dévoyés qui dégoulinent d’argent sale, de vice et de trahison, qui répandent depuis longtemps les moeurs dissolues et font des lieux où ils sévissent des dépotoirs, qui commettent les crimes les plus abominables, et les plus nauséabonds, qui sodomisent, et massacrent des hommes, qui violent, méprisent, humilient, et tuent des femmes, qui maltraitent, et font disparaître des enfants.
Ils salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la débauche, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la décomposition, la puanteur et la putréfaction.
Pour eux, l’humain est réduit à rien.
L’Islaam qui consiste depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, les rejette, les dénonce, les condamne et les combat depuis toujours.
Les croyants savent que ces États n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur tête sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.

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