J’ai déjà parlé plus d’une fois
de l’épouse « émancipée », et précisé que de nos jours en France, et
dans beaucoup d’autres pays, il est presque de règle que l’épouse ne soit
d’accord sur presque rien avec l’époux.
Pour ne pas être
« ringarde », l’épouse est tenue de manifester son désaccord à tout
bout de champ et surtout en présence d’autrui : c’est plus
« moderne », plus « jouissif » et plus
« excitant ».
Il en va de son
« émancipation » !
La complémentarité entre les
époux n’est pas « tendance », c’est même un frein à la
« libération féminine » !
Une épouse
« émancipée » se doit par conséquent de cultiver le bavardage, de
s’agiter pour attirer l’attention, de profiter des autres, de renforcer les
gesticulations pour paraître débordée, de multiplier les tricheries, d’éviter
les personnes qu’elle n’arrive pas à tromper, de s’éloigner de celles qui ne
sont pas dupes, de trahir la confiance, de préférer « l’activité »
dite « professionnelle » à la situation « handicapante »
d’être mère, et les « collègues » au mari à qui elle est tenue
d’imposer sa manière de « voir ».
J’ai exposé qu’elle peut
enfanter, même si elle trouve chiant d’être enceinte pendant plusieurs mois,
que le mari ne le soit pas, et qu’elle insiste pour être dispensée des taches
pour élever les enfants.
Elle peut aussi, de temps à
autre, consentir à « cuisiner ».
Il va de soi que « faire à
bouffer » ce n’est pas son « truc », et que pour elle, cette « corvée »
doit être laissée aux personnes « qui aiment ça ».
Avaler ce que préparent les
personnes « qui aiment ça » ne lui déplaît pas, et elle fait tout
pour que son mari soit comme ces personnes « qui aiment ça » !
Ce qu’elle réussit le mieux
lorsqu’elle « cuisine », et dont elle n’est pas peu fière, c’est du
poisson congelé qu’elle met au four avec des légumes surgelés.
En déposant « son
plat » sur la table, elle se préoccupe surtout de rappeler que son mari
n’a pas intérêt à croire qu’elle est sa« boniche ».[1]
BOUAZZA
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