Le commandeur des croyants[1] ‘Omar
Ibn Alkhattaab qu’Allaah le bénisse[2] a
dit : J’ai entendu le Messager d’Allaah sur lui la bénédiction et la paix
dire :
« Les actes ne valent que
par les intentions et à chacun selon son intention.[3] Celui
qui émigre pour Allaah et Son Messager, son émigration[4] est
pour Allaah et Son Messager. Et celui qui émigre pour acquérir des biens de ce
bas monde ou pour une femme à épouser, son émigration est ce pour quoi il a
émigré ».[5]
[1] Amiir
almouminiine, titre donné au chef de l’État des croyants et des croyantes
(almouminoune wa almouminaate) ‘Omar (le ″r″ roulé) Ibn Alkhttaab qu’Allaah le
bénisse, compagnon de Mohammad l’ultime Prophète et Messager d’Allaah sur lui
la bénédiction et la paix.
Un
Prophète (Nabiyy), sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu
d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message
d’Allaah.
Un
Messager (Raçoul), qui est aussi Prophète sur lui la bénédiction et la paix,
est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé
auparavant dans le Message d’Allaah, et de transmettre une législation
nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah qui UN.
C’est le Message de l’Islaam
qui, depuis Aadame (Adam) jusqu’à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix,
invite à faire du mieux possible pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Dans
un hadiite, l’ultime Prophète et Messager, Mohammad sur lui la bénédiction et
la paix, indique que le nombre total des Prophètes sur eux la bénédiction et la
paix est de cent vingt quatre mille, et celui des Messagers sur eux la
bénédiction et la paix est de trois cents quinze.
(Hadiite rapporté par Ahmad qu’Allaah le bénisse).
[3] Niyya, anniya (intention,
l’intention).
Pluriel : niyaate, anniyaate.
Innamaa ala’emaal binniyaate wa innamaa likolli
imri-i-ne (le ″r″ roulé) maa nawaa.
[4] Hijratoho.
[5] Hadiite rapporté par
Albokhaarii (le ″r″ roulé) et Moslime, repris par
Annawawii dans ″les quarante
hadiite″.
Connaître quarante hadiite est méritoire dans la Voie
d’Allaah.
Lorsqu’on parle de hadiite,
cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Concernant les points
relatifs à la transcription, les précisions suivantes peuvent servir pour
l’ensemble des textes présentés :
La transcription en
alphabet latin de l’arabe, est faite en tenant compte de la ″vocalisation″ (achchakle).
De
manière générale, la transcription de l’arabe au français pose certaines
difficultés liées à la prononciation et à certaines lettres de l’alphabet arabe
par exemple qui ne se retrouvent pas dans l’alphabet français.
La
lettre ″T″ en arabe peut s’écrire
de trois manières et donc se prononcer différemment, ce qui s’explique
l’utilisation du ″TH″ pour certains mots.
Parfois
le ″TH″ n’est pas utilisé même
si la lettre arabe le justifie, car la prononciation courante reste plus proche
du ″T″.
C’est
dire que ″l’approximation″ n’est pas
absente, y compris dans les autres cas qui se posent, mais le fond n’en souffre
pas.
La
lettre ″D″ en arabe s’écrit de
quatre manières, l’usage du ″DH″ n’est pas absent, mais il ne permet pas toutes les
nuances et parfois même, comme dans ce qui a été signalé concernant la lettre ″T″, la prononciation
pousse à garder le ″D″ au lieu d’ajouter ″autre chose″ pour
signaler la différence.
S’agissant
du ″H″, comme dans ″Haraame″, il n’y a
pas de problème, mais pour ″Allaah″ ou ″Hijra″ par exemple c’est le ″H″ qui n’existe pas dans l’alphabet français.
Le
sens général peut aider le lecteur à distinguer les deux lettres.
Pour
″charii’a″
(législation) par exemple, mot écrit ″charia″ en français, le signe’
devant la lettre signifie que c’est le ″‘a″ de ″charii’a″.
Le
″R″ en arabe c’est le ″R″ roulé.
Le
″GH″ est utilisé pour le ″R″ en français, comme dans
″gharaame″ (amour).
La
lettre ″K″existe en arabe, mais en
français, il n’y a pas le ″qaaf″ comme dans ″qalb″ (cœur).
Beaucoup
usent du ″K″ pour transcrire ″kalb″ (chien) et ″qalb″.
Il
y a la lettre ″waaw″comme dans ″waajib″ (devoir) et c’est
représenté par ″w″, puis la lettre ″yaa-e″ comme dans ″yajrii″ (il court) et c’est
représenté par ″y″ et ″ii″.
Il
y a aussi les lettres ″longues″ en arabe
comme le ″A″ dans ″maal″ (argent, bien), le ″I″ dans « fiil
(éléphant) et autres.
Le
″O″ devient ″OU″ lorsque la lettre est ″longue″ comme dans ″boyoute″ (pluriel de
maison, bayte).
La
lettre ″doublée″ ou ″appuyée″,
c'est-à-dire avec ″achchadda″ en arabe,
est présentée avec les deux lettres en français : attaghyiir (le
changement).
Le
″KH″ est utilisé pour une
lettre qui n’existe pas dans l’alphabet français comme dans ″khaliifa″ qui se lit ″calife″ en français.
Le
″S″ s’écrit de deux manières en arabe, il peut arriver de
faire appel au″Ç″, mais cet usage sert plutôt à éviter que le ″S″ ne se lise ″Z″.
Voir :
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