Les imposteurs de tous bords ne
sont pas avares de « bonnes paroles » en leur qualité de
« veilleurs sur les valeurs de l’humanité » et autres, lorsqu’il
s’agit d’essayer de masquer l’imposture.
En France par exemple,
« pays de la déclaration universelle des droits de l’homme », tout
continue d’être entrepris pour en finir avec les survivants des « bandes
de nomades » dits « itinérants », « bohémiens », « gens
du voyage », « gitans », « tziganes »,
« manouches », « romanichels » et autres qualificatifs méprisants
et haineux pour désigner des populations dont le mode de vie déclenche le rejet
alimenté et entretenu dans le but de les éliminer.
Ils sont français mais comme le
sont des maghrébins, c'est-à-dire des arabes, des bougnoules, des ratons, des
melons, comprenez des musulmans, donc des voleurs, des violeurs, des assassins,
des terroristes.
Des populations exclues et
combattues depuis des lustres, tenues d’avoir « un carnet de
circulation » qui leur impose de se présenter régulièrement à la police
pour faire voir leur gueule, et d’avoir une commune de rattachement pendant au
moins trois ans, s’ils veulent « jouir » de « leur droit de
vote », et voter pour ceux et celles qui veulent leur élimination.
Elles sont un
« problème », comme les maghrébins, c'est-à-dire les arabes, les
bougnoules, les ratons, les melons comprenez les musulmans, donc les voleurs,
les violeurs, les assassins, les terroristes.
Que faire puisqu’elles refusent « l’intégmilation » ?[1]
Toutes les arguties habituelles
ont fleuri, fleurissent et fleuriront.
Toutes les agressions contre ces
populations sont en fait des actions « pour leur bien », « pour
les civiliser ».
C’est comme dans les
colonies : toutes les destructions et tous les massacres ont été entrepris
« pour le bien des indigènes », « pour les civiliser ».
« Le devoir de mémoire », entretenu par un flot constant de
publications, de films, d’images, de conférences, de discours, de cérémonies,
de célébrations, de commémorations, d’hommages, de décorations et autres, ne concerne
pas ces populations.
Ce devoir ne concerne pas « les bandes de nomades ».
Il ne concerne pas non plus les indigènes : Lorsque des personnes
des pays qui ont connu le colonialisme et ses horreurs par exemple pendant des
dizaines et des dizaines d’années veulent parler de ces horreurs, la France,
toutes tendances politiques confondues, qui poursuit les horreurs
colonialo-impérialo-sionistes leur impose le silence avec orgueil et arrogance,
en leur demandant de « tourner la page » et même d’être reconnaissants
pour l’apport « civilisationnel » du colonialo-impérialo-sionisme
« qui continue de veiller sur les valeurs de l’humanité ».
Pendant que la France fêtait par exemple « la libération »,
après l’utilisation des populations colonisées par centaines de milliers comme
chair à canon, de leurs biens, et de leurs territoires, le colonialisme
français continuait l’asservissement, l’oppression, les massacres et autres
horreurs dans les colonies, « pour veiller sur les valeurs de
l’humanité ».
Et aujourd’hui, les français
originaires des colonies et issus du processus migratoire, sont méprisés et
haïs, comme les « nomades », des survivants contre lesquels tout doit
continuer à être entrepris pour les « intégmiler ».[2]
BOUAZZA
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