mardi 3 juillet 2012

LE CHEIKH EN BOIT



« Chaykh » en arabe se dit « chiikh » en parler[1] au Mghrib,[2] « cheikh » en français et signifie personne âgée, mais désigne aussi un chef de bande ou de clan dans des contrées dites « arabo-musulmanes ».
Au Maroc, le mot désigne aussi un indicateur placé par « l’administration » pour tenir informé le représentant du « ministère » de l’intérieur, le caïd,[3] des faits et gestes des populations qu’il est chargé de surveiller.
La mafia[4] qui alimente et entretient l’imposture partout, utilise des « États » dits « musulmans »,[5] en installant à leur « tête » des « cheikhs »,[6] des dévoyés qui dégoulinent d’argent sale, de vice et de trahison.[7]
Certains de ces « États » sont des puits de pétrole contrôlés par cette mafia qui verse une partie des revenus des pillages aux « cheikhs » qui se vautrent dans la luxure, la débauche, la corruption et veillent à réprimer, à massacrer et à terroriser les populations qui s’opposent à ce fléau.
Et dans le cadre de l’imposture, la propagande des hypocrites[8] leur attribue les vertus de la foi,[9] nie les maux répandus et soutient, par exemple, que dans « l’État » dit « musulman », l’alcool[10] est rejeté car condamné par l’Islaam, « fondement de cet État », alors que l’alcool coule à flots et entraîne les conséquences les plus catastrophiques.
« Le cheikh » en boit.
Les Français prononcent : Le chèque en bois.[11]



BOUAZZA


[1] Ddaarija (le r roulé).
[2] Le r roulé, Maroc.
[3] Alqaa-i-d, qui veut dire en arabe celui qui conduit et qui signifie au Maroc agent du sultan, puis du colonialisme et aujourd’hui du roi, au ministère de l’intérieur d’un régime au service de l’impérialo-sionisme.
Au Maroc, le sultanat a été transformé par le colonialisme français en monarchie héréditaire, dite de "droit divin", où le sultan est devenu roi.
Ce régime installé pour servir le colonialo-impérialo-sionisme, est un régime de l’imposture, de la trahison, de la tromperie, de l’injustice, de la perversion, de la débauche, du mensonge, du pillage, de la tyrannie, du crime, de la torture, et autres, comme ses frères des États dits musulmans.
[4]La mafia qui agit pour faire triompher, comme elle a l’habitude de le faire, ses intérêts.
La mafia qui depuis des lustres gangrène les divers pays.
La mafia qui à la tête de la finance internationale, ne cesse de piller.
La mafia qui corrompt des politiques, des élus, des magistrats, des avocats, des patrons, des syndicalistes, des médecins, des professeurs des intellectuels, des journalistes, des écrivains, des artistes et autres.
La mafia qui offre des emplois fictifs, des fauteuils moelleux, des postes recherchés, des sièges dans diverses institutions, des places au gouvernement, qui élit des présidents, qui intronise des rois et des reines, qui procure de l’argent, des voyages, du sexe sans frontières et mille et une autres faveurs.
La mafia qui défend l’étable de la loi (les tables de la loi).
La mafia qui se charge de réduire au silence, quiconque ose porter atteinte à ses droits.
La mafia qui calomnie, diffame, salit, souille, humilie, écrase, détruit, et extermine quiconque n’approuve pas ses pratiques, selon la technique très prisée qui consiste à victimiser l’accusé et à accuser la victime.
La mafia qui dispose des États comme instruments de son bon vouloir, pour agir à sa guise.
La mafia qui veille sur son fonds de commerce, en se permettant tout et en imposant son diktat partout.
[5] Les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur "tête" sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.
L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Il rejette, dénonce, condamne et combat l’imposture.
[6] En arabe chaykh c’est le singulier, et choyoukh c’est le pluriel.
Cheikhs, rois, présidents ou autres.
[7] Les chefs de ces  Étatsdits musulmans qui répandent depuis longtemps les moeurs dissolues et font des pays où ils sévissent des dépotoirs, qui commettent les crimes les plus abominables, et les plus nauséabonds, qui recourent à la torture sous toutes ses formes, qui sodomisent, et massacrent des hommes, qui violent, méprisent, humilient, et tuent des femmes, qui maltraitent, et font disparaître des enfants.
Les chefs de ces États pions, ont des comptes bancaires partout, des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences dans les grandes capitales et au bord de plages pour milliardaires, des palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des lieux de massages, des restaurants, de la drogue, des voitures luxueuses, des avions, des bateaux.
Ils s’alcoolisent, s’adonnent à la pédophilie et autres.
Ce sont des pilleurs de milliards de dollars, amassés avec l’appui de leurs employeurs impérialo-sionistes chez qui ils les placent dans les banques, dans l’acquisition de propriétés immobilières, de commerces et autres.
Ils investissent sans compter dans les lieux de la débauche, se font livrer par vols entiers des débauchés dits stars, artistes et autres, des alcools et drogues à profusion, des mets pour civilisés que les barbares ne connaissent même pas de nom
Ils raffolent de sexe sans frontières, de partouzes mondialistes.
Ils s’offrent des scribouillards et autres pour les encenser.
Ils salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la débauche, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la décomposition, la puanteur et la putréfaction.
Pour eux, l’humain est réduit à rien.
[8] Almonaafiqoune.
[9] Aliimaane.
[10] Alkhamr (le r roulé).

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