mardi 12 février 2013

« ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE »



J’ai quitté le Maroc,[1] sans enthousiasme, en 1970[2]pour entamer des études universitaires en France.
Je n’avais pas encore vingt ans, et je ne pensais pas épouser une fille d’un père originaire d’Italie, et d’une mère originaire de la Drôme.
Je suis retourné au Maroc en 1977.
Avec une épouse, un fils, des diplômes universitaires, et des attentes.
Nous nous sommes installés à Khémisset,[3] dans une maison de mon père.
Avant notre retour, des membres de la famille qui voulaient nous empêcher d’habiter cette maison, se sont chargés de la vider entièrement et de la dégrader pour la rendre inhabitable.
Même les fils électriques pour mettre des ampoules ont été sectionnés, et les multiples détériorations ont été minutieusement accomplies.
Je me suis beaucoup occupé des ouvriers pour veiller sur les longs travaux que j’ai été obligé d’engager.
Après cette maison nous en avons loué une dans un autre quartier, deux ans avant de quitter le Maroc.
En déménageant, j’ai rendu à mon père une maison[4] remise à neuf par mes soins, ceux de mon épouse[5] et à nos frais.[6]
Deux ans plus tard, nous avons quitté le Maroc.
J’ai quitté le Maroc pour ramener mon épouse au pays qu’elle a quitté afin de m’accompagner, pour protéger nos enfants et, je le dis en mots que je n’étais pas en mesure d’utiliser à l’époque, « pour ne pas me faire vider de ce qui me remplit avant même que je ne sois de ce monde ».
En 1981, nous sommes donc revenus en France[7] où nous sommes toujours, par la miséricorde d’Allaah.
Nos fils mariés sont parents, et mon épouse et moi grands-parents.
En 2008, lorsque mon père est décédé, j’ai envoyé à ma belle-mère[8] un document me désistant en sa faveur[9] de tout ce qui pourrait me revenir dans un éventuel règlement de la « succession ».[10]
Je ne lui ai pas répété ce qu’elle n’ignore pas sur les pratiques blâmables relatives à l’acquisition d’un « bien ».
Je n’ai pas cherché non plus à lui rappeler ce qu’elle sait parfaitement, c’est à dire tout ce qui a été soutiré au défunt par mille et un moyens avant son départ pour l’au-delà et de ce qui perdure.[11]
Je n’ai pas plus parlé de ce qu’elle ne peut pas nier, à savoir la mainmise sur des « biens », et les agissements de certains de ses enfants, qui continuent sans gêne leur manège.
Ces enfants ont eu recours à l’usurpation pour voler notre père pendant son existence ici-bas et se sont attribués des « droits » qu’ils continuent d’exercer sur ce qui ne leur appartient pas.
Le fils aîné de cette belle-mère, est toujours, à plus de cinquante huit ans, dans « la toute puissance » comme disent des « psy ».[12]
En usurpateur,[13] il s’est accaparé de beaucoup de « biens » du vivant de mon père, dont une maison, acquise comme le reste, suite à des falsifications et autres magouilles.[14]
Allaah nous dit :
« Ô vous qui croyez, pratiquez constamment la justice et soyez témoins pour Allaah fût-ce contre vous-mêmes ou contre vos père et mère et les proches parents. S’il s’agit d’un riche ou d’un pauvre, Allaah Est plus apte à les prendre en considération et ne suivez pas les passions afin de ne pas dévier de la justice. Si vous tournez (autour de la vérité) ou que vous vous refusiez (à la dire), Allaah Est au courant de ce que vous faites ».[15]



BOUAZZA


[1] Almaghrib, Lmghrib (le r roulé).
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Lkhmiçaate, ville en région Zmmour (le r roulé), Zemmour.
[4] Qui a été occupée quelques années après mon retour en France par le deuxième fils de la troisième épouse de mon père, et qui l’occupe toujours.
Le rez-de-chaussée a été transformé en café.
Il n’a pas pu le gérer et un autre fils de cette belle-mère s’est chargé de le louer à son profit, et continue de le faire.
Ce fils s’est accaparé, du vivant de mon père, d’une maison au bord de la mer, appartenant à mon père, et a procédé à sa vente en falsifiant des papiers et en ayant recours au faux et à l’usage de faux.
[5] Lors de mon retour à Lkhmiçaate, de 1977 à 1981, j’ai pu obtenir avec l’aide d’un ami de mon père, un poste d’enseignante contractuelle pour mon épouse, au lycée Mouçaa Ibn Noçayr (le "r" roulé).
Détentrice d’une maîtrise d’italien (langue qu’elle a enseignée dans un collège en France) et d’une licence de français, elle a interrompu son activité d’enseignante en France pour m’accompagner.
Le lycée Mouçaa Ibn Noçayr était au tout début une école primaire dite "franco-musulmane", au temps du colonialisme français.
Un collège s’y est ajouté plus tard.
C’est l’établissement où j’étais élève lorsqu’il ne disposait pas encore de lycée.
De retour en France, mon épouse a eu un poste d’enseignante dans le secondaire, jusqu’à sa retraite.
[6] En dépit de nos faibles moyens.
[7] Mon épouse, nos deux fils (le deuxième fils est né pendant notre séjour dans la maison de mon père) et moi.
[8] La troisième épouse de mon père, qui n’est pas la dernière.
[9] Et lui laissant ainsi la responsabilité de refuser ou d’accepter d’être associée à une "succession" viciée à la base.
[10] Le règlement de la "succession" n’est pas intervenu.
Au Maroc, pays décomposé, une "succession" se "règle" en lien avec la décomposition qui y règne.
[11] Le non règlement de la "succession" permet la continuation des combines et des magouilles.
[12] La Toute Puissance n’appartient qu’à Allaah.
L’expression utilisée par les "psy" s’applique à la personne atteinte de la pathologie qui consiste à "s’auto-glorifier" quoi qu’il arrive.
[13] Dans le domaine de l’accaparement, des frères plus jeunes que lui, se sont aussi accaparés de beaucoup de "biens", y compris de maisons.
[14] Ces recours à des moyens frauduleux et à des pratiques blâmables sont innombrables et graves.
Par des falsifications, des magouilles et des combines auxquelles il recourt depuis des lustres, et qu’il tente vainement de camoufler, il a fait venir sa mère en France, en a fait une vielle ″indigène indigente″ de la colonie, à la recherche de prises en charge dites médico-sociales auprès de la métropole.
Sa mère continue d’habiter la maison qu’il a usurpée au Maroc et qu’il n’a pas encore vendue comme il le souhaite, mais il la fait venir chaque fois que l’administration de la métropole veut vérifier que la vieille indigène indigente est établie en métropole.
Allaah connaît toutes les falsifications et toutes les magouilles de ce personnage.
Et  Seul Allaah peut tout pardonner.
[15] Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 135 (verset 135).
Je reprends ce que j’ai déjà exposé plus d’une fois sur ce point, et je continuerai à le faire ine chaa-e Allaah.
Voir :

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