lundi 31 décembre 2012

LE RÉVEIL



Ne pas remettre à plus tard ce qui peut être fait sans attendre, c'est d'abord ce accomplir ce qui nous met sur la route de la foi.
L'Islaam depuis Aadame[1] sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer[2] Allaah, comme Allah le demande.
Comment une personne peut-elle se dire musulmane sans faire de son mieux pour accomplir ce qui est demandé par Allaah ?
Comment peut-elle se dire musulmane et attendre « plus tard » pour pratiquer ce que Allaah demande, et surtout la Prière[3]
Beaucoup de personnes de pays dits « musulmans » s'estiment musulmanes juste parce que le pays d'origine est ainsi désigné.
Beaucoup parmi elles se dispensent de faire de leur mieux pour accomplir ce que Allaah demande, en considérant que dans leur cas ce n’est pas indispensable !
« Les gens dorment et lorsqu'ils meurent, ils se réveillent ».[4]
Qu'Allaah nous éclaire et nous guide.[5]
 

BOUAZZA


[1] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[2] L’Adoration signifie Al’ibaada.
[3] Assalaa, assalaate.
La Prière est l’un des Piliers majeurs de l’Islaam, la clé de voûte de l’Adoration d’Allaah.
En dehors de certains aménagements prévus, rien ne dispense une personne, saine d’esprit et pubère, d’accomplir la Prière durant l’existence ici-bas.
Les cinq prières quotidiennes sont d’une obligation impérieuse.
Tous les Prophètes et Messagers, sur eux la bénédiction et la paix, accomplissaient la Prière et avaient pour mission de l’enseigner.
[4] Annaaçe niaame wa idaa maatou istayqadou.
Hadite (hadiite, hadiith) attribué à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alhadiite le hadiite), renvoie à la conduite du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et paix.

DES ASSASSINS APPLAUDIS



« L’opinion publique internationale » applaudit d’avance des assassins présentés comme « protecteurs du monde contre le péril islamiste pour le maintien de la paix universelle » !
Les imposteurs, à l’œuvre depuis des lustres, ont toujours usé d’une diarrhée verbale concernant leurs crimes.
Des mots qui entretiennent le faux, et font jouir des applaudisseurs !
Les drones de l’impérialo-sionisme par exemple, commettent des assassinats dans des pays dits « musulmans », et les impérialo-sionistes se contentent d’annoncer que des « terroristes » ont été éliminés, que « la menace a été écartée »,[1] et continuent ainsi de récolter des applaudissements.[2]
 

BOUAZZA


[1] Cette imposture présente le Yemen par exemple, l’un des pays les plus démunis, comme une menace contre les USA !
USA : United States of America, les États unis d’Amérique, construits par des européens sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur le terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques et sur d’innombrables autres massacres et destructions qui continuent partout.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique à la tête des massacres de multiples populations, dans le monde entier.
Les massacres et les destructions contre les croyants et les croyantes atteignent des proportions inouïes.
Des croyants et des croyantes sont kidnappés dans n’importe quel pays, torturés, emprisonnés dans des lieux d’enfermement des plus sordides, des bagnes un peu partout, liquidés par tous les moyens, en violation totale des règles les plus élémentaires des droits humains.
Et les États-Unis d’Amérique, l’impérialo-sionisme, sont applaudis comme défenseurs de la liberté.
Les agressions, les crimes, les exterminations, les violations de tous les droits des populations et des individus à travers le monde, les massacres, les destructions, les anéantissements, les éliminations, les assassinats, le pillage, le vol, la cupidité, la domination, la répression, l’oppression, l’exploitation, le mensonge, le cynisme, la tromperie, la tricherie, les discriminations, les enlèvements, les enfermements, les tortures, les humiliations, le mépris, l’arrogance, le faux, l’imposture, c’est la défense de la liberté selon les applaudisseurs.

dimanche 30 décembre 2012

PETITS-ENFANTS



Ils sont cousins.
Bientôt, ils auront un an ine chaa-e Allaah.[1]
Nos petits enfants.
Un formidable bienfait.
Un des innombrables bienfaits d’Allaah qui a fait de nous un époux et une épouse, des parents, des grands-parents.
Qui nous a offert l’Islaam.[2]
Les petits enfants renforcent les senteurs du parfum de l’aube de la vie.
Ils nous aident à saisir plus profondément encore, le cycle fabuleux, la voie du destin de chaque être qui accomplit ce pourquoi il est ici-bas.
Nos cœurs battent à l’unicité,[3] et nous savons que nous sommes à Allaah, et à Lui nous retournons.
Nous l’invoquons pour qu’Il nous unisse au paradis suprême.[4]
« Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la croyance, Nous[5] les faisons rejoindre par leurs descendants ».[6]



BOUAZZA


[1] Si Allaah veut.
[2] Qui depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[3] Attawhiid, il n’y a d’Ilaah qu’Allaah, il n’y a de Dieu qu’Allaah.
[4] Alfirdaws ala’laa (le r roulé).
[5] Allaah.

vendredi 28 décembre 2012

LA CRÉATION DE LA MORT ET DE LA VIE



« Béni[1] soit Celui[2] dans la main[3] de qui est la royauté,[4] et Il est Omnipotent.[5] Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver pour savoir[6] qui de vous est le meilleur en œuvre.[7] Et c’est Lui le Puissant,[8] le Pardonneur[9] ».[10]


[1] Béni par Lui-même, tabaarak (le r roulé).
[2] Allaah.
[3] Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid note qu’Alqoraane (Le Coran) nous désigne les choses des mondes suprasensoriels par des noms à la portée de notre compréhension infiniment limitée. Ainsi il attribue à Allaah des organes tels que les nôtres (yeux, mains etc…)
Il faut le reconnaître à Allaah tout en sachant que ces organes n’ont rien de commun avec ce que nous connaissons car Allaah n’a besoin d’aucun intermédiaire et d’aucun auxiliaire. Il se suffit en tout à Lui-même.
Toutes Ses créatures sont marquées par la dualité et l’hétérogénéité tandis que tout ce qui touche à Allaah est sous le signe de l’unité absolue et de l’homogénéité.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 754 (note de bas de page).
[4] Le royaume, almolk.
[5] Capable de toute chose, ‘alaa kolli chay-e qadiir (le r roulé).
[6] Liyablowwakome.
[7] Qui de vous agira pour le mieux, ayyokome ahçane ‘amal.
[8] Al’aziiz.
[9] Alghafour (le r roulé).
[10] Alqoraane (Le Coran), sourate 67 (chapitre 67), Almolk, La Royauté, Le Royaume, aayate 1 et aayate 2 (verset 1 et verset 2).
Voir :

jeudi 27 décembre 2012

CEST UNE CHÈVRE



Certaines personnes, sont dominées par leurs envies, leurs pulsions, leurs impulsions, et trouvent beaucoup de difficultés pour être à l’écoute, pour être humbles, pour être modestes,[1] pour apprendre.
Atteintes d’agitation aiguë, elles sont prêtes à n’importe quoi pour attirer l’attention et s’opposent à tout, de manière débile, juste pour le plaisir de s’opposer.
Être remarquées constitue chez elles une pathologie profonde, qu’elles ne cherchent pas à soigner.
Elles refusent, bien sûr, de l’admettre, considèrent toute remarque comme une atteinte à leur ego[2] et en gardent des rancunes durables qu’elles tentent de « justifier » en dehors de toute rationalité.
Leur principale caractéristique, qu’elles veulent camoufler par une phraséologie foireuse, vise à soutenir qu’elles ont toujours « raison ».
Lorsqu’une personne tente de les aider, elles pensent qu’elle cherche à leur nuire et s’acharnent par conséquent à s’opposer à elle en dépit du bon sens, à la contredire de manière stupide, à ignorer de manière affligeante ce qui ne demande aucun effort pour être retenu et à s’entêter dans les caprices.
Un jour, une de ses personnes bornées était à la campagne et voyant un point noir au sommet d’une montagne, elle s’est empressée d’affirmer doctement :
- C’est une chèvre.
Quelqu’un l’ayant entendu, a rectifié en précisant que c’est un corbeau.
Se sentant humiliée et considérant la rectification comme un affront, elle a repris que :
- C’est une chèvre.
Sur ce, le corbeau s’est envolé.
Mais têtue et obstinée jusqu’à l’incompréhensible, elle a continué à refuser l’évidence et a affirmé calmement :
- Même si elle s’envole, c’est une chèvre.[3]
 

BOUAZZA


[1] La modestie et l’humilité ne signifient pas la faiblesse de caractère, le laxisme ou la démission.
La modestie et l’humilité renforcent la fermeté, la détermination et l’inflexibilité.
[2] Surdimensionné.

mercredi 26 décembre 2012

« LES QUARTIERS » ET « LES TERRITOIRES »



Pour ne pas dire la banlieue des exclus où sont parqués les indigènes, les médias aux ordres[1] en France disent « les quartiers ».
Il s’agit des « cités » où sont entassées des personnes issues du processus migratoire, originaires pour la plupart d’Afrique, objets de discriminations, de stigmatisations, d’humiliations et autres déconsidérations, et dont les pays d’origine sont pour la France impérialo-sioniste, des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs touristes » de ce genre, des dépotoirs multiples et variés, des décharge d’immondices dans tous les domaines, j’en passe et des pires.
Les pourris, mis à la « tête » des « États » des pays en question, exécutent les ordres de leurs employeurs impérialo-sionistes, salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la débauche, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la décomposition, la puanteur et la putréfaction.
Et pour ne pas dire les territoires usurpés par l’impérialo-sionisme qui occupe Filistiine,[2] et qui a mis en place dans les lieux appelés « Gaza » et « la Cisjordanie », des réserves pour les Palestiniens, comme les réserves mises en place par les USA,[3] pour les Indiens, ces médias aux ordres disent « les territoires ». [4]
BOUAZZA


[1] Ces médias, de droite ou de gauche, appartiennent ou sont contrôlés par des fortunés qui font partie de ceux et de celles qui alimentent et entretiennent l’imposture.
Les journalistes et autres sont des employés tenus de se soumettre à ce que veulent ces fortunés.
[2] La Palestine.
[3] United States of America, les États unis d’Amérique, construits par des européens sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur le terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques et sur d’innombrables autres massacres et destructions qui continuent partout.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique à la tête des massacres de multiples populations, dans le monde entier.
Les massacres et les destructions contre les croyants et les croyantes atteignent des proportions inouïes.
Des croyants et des croyantes sont kidnappés dans n’importe quel pays, torturés, emprisonnés dans des lieux d’enfermement des plus sordides, des bagnes un peu partout, liquidés par tous les moyens, en violation totale des règles les plus élémentaires des droits humains.
Et les États-Unis d’Amérique, l’impérialo-sionisme, sont applaudis comme défenseurs de la liberté.
Les agressions, les crimes, les exterminations, les violations de tous les droits des populations et des individus à travers le monde, les massacres, les destructions, les anéantissements, les éliminations, les assassinats, le pillage, le vol, la cupidité, la domination, la répression, l’oppression, l’exploitation, le mensonge, le cynisme, la tromperie, la tricherie, les discriminations, les enlèvements, les enfermements, les tortures, les humiliations, le mépris, l’arrogance, le faux, l’imposture, c’est la défense de la liberté selon les applaudisseurs.

mardi 25 décembre 2012

LE NOUVEAU NÉ QUI RÉCONFORTE SA MÈRE



Parfum des mots où la clarté éclaire l’obscurité, et où l’obscurité s’ouvre à la clarté.
Des mots au-delà du Temps et de l’Espace.
Des mots qui appellent à faire de son mieux pour se remplir du Sens, du Lien, du Souvenir de Demain.
Des mots qui sortent l’être des ténèbres à la Lumière.
Des mots qui rappellent.
Mais où est l’écoute ?
Qui se rappelle du bébé[1] à peine né, qui a appelé sa mère d’au dessous d’elle pour la réconforter en lui disant de ne pas s’affliger, que le Seigneur a placé à ses pieds une source pour boire, et qu’il lui suffit d’agiter le tronc du palmier, pour avoir des dattes fraîches et mûres pour manger ?[2]
Qui se rappelle d’avant ?
Qui se rappelle d’après ?
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
« Par le soleil et par sa clarté. Par la lune quand elle le suit. Par le jour quand il l’éclaire. Par la nuit quand elle l’enveloppe. Par le ciel et par Celui qui l’a construit. Par la terre et par Celui qui l’a étendue. Par l’âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée. Et lui a inspiré son immoralité et sa piété. A réussi celui qui l’a purifiée. Et a perdu celui qui l’a corrompue ».[3]

 
BOUAZZA


[1] ‘Iiçaa Ibn Maryame (le r roulé), Jésus fils de Marie, Prophète et Messager de l’Islaam, sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Alqoraane (Le Coran), sourate 19 (chapitre 19) Maryame (le r roulé), Marie, aayate 23 à aayate 27 (verset 23 au verset 27).
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate 91 (chapitre 91), Achchams, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10 (verset 1 à verset 10).
Voir :

lundi 24 décembre 2012

L’ÉPOUSE « ÉMANCIPÉE » S’INTÉRESSE À « LA CULTURE »



J’ai déjà dit que de nos jours en France, et dans beaucoup d’autres pays, il est presque de règle que l’épouse ne soit d’accord sur presque rien avec l’époux.
Pour ne pas être « ringarde », l’épouse est tenue de manifester son désaccord à tout bout de champ et surtout en présence d’autrui : c’est plus « moderne », plus « jouissif » et plus « excitant ».
Il en va de son « émancipation » !
La complémentarité entre les époux n’est pas « tendance », c’est même un frein à la « libération féminine » !
Une épouse « émancipée » se doit par conséquent de cultiver le bavardage, de s’agiter pour attirer l’attention, de profiter des autres, de renforcer les gesticulations pour paraître débordée, de multiplier les tricheries, de s’éloigner des personnes qui ne sont pas dupes, de trahir la confiance, de préférer « l’activité » dite « professionnelle » à la situation « handicapante » d’être mère, et les « collègues » au mari à qui elle est tenue d’imposer sa manière de « voir ».
J’ai exposé qu’elle peut enfanter, même si elle trouve chiant d’être enceinte pendant plusieurs mois, que le mari ne le soit pas, et qu’elle fait tout pour être dispensée des taches pour élever les enfants.
Elle peut aussi, de temps à autre, consentir à « cuisiner ».
Il va de soi que « faire à bouffer » ce n’est pas son « truc », et que pour elle, cette « corvée » doit être laissée aux personnes « qui aiment ça ».
Ce qu’elle réussit le mieux lorsqu’elle « cuisine », et dont elle n’est pas peu fière, c’est du poisson congelé qu’elle met au four avec des légumes surgelés.
En déposant « son plat » sur la table, elle se préoccupe surtout de rappeler que son mari n’a pas intérêt à croire qu’elle est sa« boniche ».
Et le « shopping » ?
C’est son « dada ».
Et rien qu’en prononçant ce terme, elle se sent « branchée », « dans le coup », « valorisée » : « Exciting » !
C’est sa drogue !
Frénésie de la consommation ?
Achats compulsifs ?
Pour elle, c’est plutôt « l’amour » de ce qui est « raffiné » !
Consumériste[1] se targuant d’être « libérée », elle accumule pour étaler sa « réussite » et signifier qu’elle est « respectable » !
« La culture » participe à tout cela, et c’est pourquoi elle s’y « intéresse ».
Quand elle se rend au musée du Louvre à Paris par exemple, devant la Joconde,[2] derrière des touristes japonais,[3] elle sait qu’elle s’ouvre à ce qui la pénètre profondément.
Il en est de même pour les concerts, les expositions, les réceptions, les défilés de mode, le théâtre, les visites de monuments, et autres.
S’agissant de la lecture, elle ne peut pas s’en passer bien sûr, mais n’arrive pas à lire tout ce qu’elle voudrait, tient-elle à souligner, car elle est débordée, comme toutes « les femmes libérées ».
Les livres qui ont obtenu le prix Goncourt,[4]s’entassent, bien en vue, sur une étagère de « sa » bibliothèque afin que les visiteurs les voient : cela lui donne la sensation d’être une « femme savante ».[5]
Le cinéma, c’est très « culturel » évidemment, et elle est tenue d’y aller car c’est un phénomène « sociétal » qui ne doit pas être négligé.
Ce qu’elle aime en fait, mais qu’elle ne doit pas avouer, ce sont les séries à la télévision.
Elle ne doit pas l’avouer parce que ce n’est pas de « la culture », c’est « populaire ».
Lorsque son mari ne l’accompagne pas pour les sorties « culturelles », et elle préfère, elle retrouve des « collègues » pour agrémenter ses sorties.[6]
 
BOUAZZA


[1] Conne-sumériste.
[2] Peinture représentant le portrait d’une femme par Léonard de Vinci.
[3] Les japonais qui ont les moyens sont friands de tourisme, se rendent partout en groupes, tout le long de l’année, tout le monde peut le constater, mais en France, le cliché est que les pauvres japonais travaillent sans arrêt pour des salaires de misère, se soumettent sans broncher aux patrons, et n’ont jamais de vacances.
[4] Prix dit littéraire récompensant chaque année un livre et permettant ainsi à son éditeur d’augmenter considérablement le volume des ventes.
[5] Elle compte les lire à la retraite, comme les innombrables autres acheteurs qui pensent de même.
Les livres se vendent très bien, mais sont rarement lus.

dimanche 23 décembre 2012

MYTHOLOGIE FRANÇAISE



Les conditions de détention en France sont en contradiction avec la mythologie entretenue depuis des lustres, sur « la Ré-pub-lique » qui veille au respect de l’essentiel,[1] alors que les conditions de détention sont pires que la-men-tables.
La gauche est au Palais de l’Élysée, à Matignon, et dans tous les ministères.
Elle est « majoritaire » au Parlement (Assemblée Nationale et Sénat), dans les conseils communaux (les communes), les conseils généraux (les départements), et les conseils régionaux (les régions).
Considérée par ses employeurs qui sont aussi ceux de la droite apte à reprendre du caviar,[2] à continuer la débauche au service de la cupidité, des détournements d’argent, de la corruption, de la pourriture, de l’arrogance, du faux, de l’usage de faux, de l’imposture, elle n’a pas encore eu « le temps » de se pencher sur l’entretien des prisons.
Il a fallu que l’Observatoire International des Prisons saisisse le Conseil d’État[3] au sujet de la prison des « Baumettes » à Marseille,[4] pour que celui-ci décide hier, samedi 22 décembre 2012,[5] de demander au Gouvernement de s’occuper « dans les plus brefs délais »,[6] de la dératisation et de la désinfection pour commencer.
Les prisonniers dans d’innombrables prisons en France sont entassés dans des cellules infectes, avec des toilettes plus qu’infectes, des douches qui font vomir, des rats et autres partout, des soins inexistants, une nourriture immangeable, et mille et un autre problèmes.
Ces prisons ont besoin d’être entretenues « dans les plus brefs délais ».
Et il n’y a pas que les prisons.
La gauche caviar le sait, l’a toujours su, mais comme la droite, elle préfère la mythologie.[7]



BOUAZZA


[1] Certains adeptes de cette mythologie vont jusqu’à  comparer les pires prisons en France, à des hôtels de luxe.
[2] Depuis l’époque de l’installation de François Mitterrand sur le trône du Palais de l’Élysée pour quatorze ans, elle a été appelée la gauche caviar.
[3] La plus haute juridiction administrative en France.
[4] Où les conditions de détention sont plus que révoltantes.
[5] Selon le calendrier dit grégorien.
[6] Il y a des plus brefs délaisqui depuis des années attendent encore.

samedi 22 décembre 2012

« DURALEX »



J’étais interne.
Une période avec des compagnons auxquels j’étais très attaché.
Un temps où il arrivait parfois, instantanément que naisse une relation qui se scelle et se renforce, comme par enchantement.
J’en ai un peu parlé au sujet d’un ami que j’appelais « alfaylasouf ».[1]
Beaucoup de ces compagnons venaient d’un milieu démuni matériellement.
La richesse était grande cependant par l’authenticité des sentiments, la confiance, l’élan du cœur.
Au réfectoire, les compagnons avec qui j’étais à la même table, me désignaient souvent comme « chef de table », en dépit de mon jeune âge.
Et ce n’était pas pour se décharger d’une corvée.
C’était un encouragement je pense, pour mes efforts visant à être fidèle et intègre.
Un soutien à mon esprit de probité.[2]
Je prenais à cœur la « fonction » de « chef de table ».
Elle contribuait à me rappeler, je crois, qu’il est important de faire de son mieux pour ne pas être indigne de confiance.
Pour témoigner du respect à l’égard des personnes dignes de respect.
Pour ne pas perdre de vue l’équité.
Pour ne léser personne.[3]
Allaah m’a aidé à saisir la force de la modestie et de l’humilité.[4]
Il m’a aidé à m’éloigner de la compromission et de la servilité.[5]
Je pense à certains de ces compagnons avec affection.
Concernant ma tache de « chef de table », pour le partage de la viande par exemple, je faisais tourner, au milieu de la table, le verre « duralex »,[6] en désignant le morceau à attribuer à la personne qui aura le haut du verre en arrêt devant elle.[7]
Pour ce qui est des légumes et autres, je veillais à donner une part égale à chacun.
Ce n’était pas le cas partout.
Certains « chefs de table » n’appliquaient pas la « technique » du verre, et demandaient à quelqu’un qui était de connivence avec eux, de fermer les yeux ou de regarder ailleurs, puis de dire à qui sera attribué le premier morceau de viande, puis le suivant et ainsi de suite.
Pour les légumes et autres, ils se servaient d’abord copieusement, puis s’occupaient des autres selon les mêmes critères condamnables.
La tricherie était évidente, mais la crainte qu’inspiraient ces « chefs de table », permettait de faire durer leur système.
Quelques uns parmi ces « chefs de table », ou d’autres qui leur ressemblaient, sont devenus des soutiens du régime de « l’indépendance dans l’interdépendance »[8] qui sévit toujours au Maroc.[9]

 
BOUAZZA



Arbre fermement enraciné dans la terre, et dont les branches s’élancent vers le ciel.

[1] Le philosophe.
[2] J’ai réalisé plus tard et je réalise toujours, combien ces attitudes sont détestées, méprisées, rejetées, et combattues partout, à tous les niveaux, dans tous les domaines.
[3] Principes auxquels je suis attaché avec l’aide d’Allaah qui m’appuie pour résister au mensonge, au faux, à l’imposture.
J’invoque Allaah pour qu’Il me protège, m’éclaire et me guide.
[4] Que d’aucuns tiennent à confondre avec faiblesse de caractère, manque de détermination, laxisme, et autres.
[5] Cela ne signifie pas que par la suite j’ai évité des méfaits, que je n’ai pas fauté et que je ne risque pas de pécher.
Il m’est arrivé, et il m’arrive, de me montrer indigne de la confiance placée en moi par Allaah, et de me comporter de manière blâmable.
Mais Allaah, dans Son infinie miséricorde, accepte le repentir (attawba), et nous soutient dans nos efforts pour retrouver l’engagement que nous avons pris, avant même notre apparition ici-bas.
Il nous soutient afin de vivre l’Islaam qui depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de notre mieux pour l’Adorer, comme Il le demande.
Je l’invoque pour qu’il accepte mon repentir, me pardonne, m’éclaire et me guide.
[6] Pendant toutes mes années à l’internat, je n’ai connu que cette marque, qui représentait la solidité.
Et on dirait que le verre a été conçu aussi pour tourner au milieu d’une table d’internes.
Je ne connaissais pas l’expression en latin dura lex, sed lex (la loi est dure, mais c’est la loi).
Lorsque je l’ai découverte, j’ai pensé d’abord au verre de l’internat.
[7] Cette pratique avait cours dans d’autres tables, et d’autres établissements bien sûr.
[8] Statut octroyé par le colonialisme, l’impérialo-sionisme, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États", dont ceux dits musulmans, sont fondés sur les horreurs et la négation de l’être humain.
Il en est ainsi du régime au Maroc, dont les fondements ont été et demeurent l’imposture, la trahison, la tromperie, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, la tyrannie, le crime, la torture, l’enfermement, et autres.
[9] J’en ai revu un il y a trente cinq ans, un servile heureux qui a prétendu, sans sourciller, qu’il ne se rappelait pas de moi.
Par sa servilité, il était destiné à devenir une serpillière officielle, gouverneur, et il l’est devenu.
S’il est toujours de ce monde, il doit continuer à alimenter et à entretenir ses tricheries, sans jamais admettre qu’il tricha.
Voir :