Après avoir commis le pire par la
colonisation (le colonialisme) en Afrique,[1]
l’État français continue de considérer ce continent comme ses chiottes.
Les occasions ne manquent pas,
depuis l’octroi des « indépendances dans les interdépendances »,[2] pour disserter
sur les tas de droits[3] et
l’étable de la loi[4] par exemple, et poursuivre
les persécutions, les oppressions, les destructions et autres.
En métropole, chaque fois que
quelqu’un est installé sur le trône du Palais de l’Élysée, il rend visite à ses
employés des colonies pour chier un discours, supposé apporter « un
nouveau parfum » aux indigènes.
Le dernier lauréat du trône[5] ne
déroge pas à la règle de ceux qui, au niveau international, distribuent les
rôles, et tiennent encore à ce que l’Afrique continue d’être une décharge
d’immondices dans tous les domaines, des chiottes.[6]
BOUAZZA
[1] Et ailleurs.
[2] Statut
qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États"
supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité
dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États", dont ceux dits ″musulmans″,
sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la
corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage,
l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement,
la négation de l’être humain.
[3]
L’État de droit.
[4] Les
tables de la loi.
[5]
François Hollande qui a fait, paraît-il, hier, un discours à Dakar au Sénégal,
et se prépare à faire un autre dans une autre région d’Afrique où va se tenir,
paraît-il, un ″sommet″ dit de la ″francophonie″
dont la ministre, Yamina Benguigui qui en a la charge paraît-il, pourrait vous
en dire un mot : ″francophonie″.
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