Il n’y a pas si longtemps, dans
les années cinquante,[1] des
personnes au Maroc[2] se précipitaient pour
ramasser le crottin du cheval du « sultan »[3]
considéré comme procurant la « bénédiction » ![4]
C’était juste après le retour du
« sultan » de Madagascar où le colonialisme français l’avait installé
avec sa famille, avant d’en faire le « héros »[5] de
« l’indépendance dans l’interdépendance ».
Pendant qu’il était à
« madame Cascar »,[6] le
« parti » dit de « l’istiqlaal »[7]
demandait aux populations de regarder la lune pour voir le portrait du
« sultan ».
Et les propagandistes du
« parti » soutenaient obstinément, que les populations voyaient le
portrait du « sultan » en regardant la lune !
Et dans certains endroits, des
membres de ce « parti » faisaient jurer « fidélité » aux
nouveaux « adhérents » sur un annuaire téléphonique en leur faisant
croire qu’ils juraient sur Le Coran.[8]
Ce « parti » n’a jamais
cessé de mépriser les populations, et bénéficie toujours des revenus de
« l’indépendance dans l’interdépendance », en continuant ses
prosternations devant les « héritiers » du « héros ».
Les autres « partis »
ont tous appris aujourd’hui comment se prosterner pour avoir une part du « gâteau »,
c’est à dire des biens des populations et du pays pillés avec la bénédiction
des employeurs.
L’imposture dégouline de partout.[9]
BOUAZZA
[1]
Période de l’octroi au Maroc par le colonialisme français "de l’indépendance dans
l’interdépendance" , qui se traduit par la mise en place d’un
"État" supplétif, subordonné avec plus ou moins de zèle, de
soumission et de servilité, dans la défense des intérêts de ses employeurs.
Le colonialisme français a
transformé le sultanat en monarchie héréditaire, dite de "droit
divin".
Le sultan, protégé par le
colonialisme (dit protectorat), est alors devenu roi d’un régime au service de
ses protecteurs.
Régime dont les fondements
ont été et demeurent l’imposture, la trahison, la tromperie, l’injustice, la
perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, la tyrannie, le crime, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
En dialecte marocain (ddarija), baraka veut dire aussi
ça suffit.
Une société saine n’a pas besoin de ″héros″.
[6] Madagascar.
[7] De l’indépendance.
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