lundi 6 août 2012

« MTITTII, MNINNII »


Au « pays froid où le soleil est chaud » comme avait dit un jour au sujet du Maroc, le maréchal Lyautey, Résident Général à Rabat[1] du colonialisme de France, « on » dit à un enfant qui ne parle pas encore, « tittii » pour lui signifier « assieds-toi », et « ninnii » pour lui dire « dors ».
Il est fait appel parfois à ce « langage » dans un tout autre domaine et avec un sens différent, pour parler par exemple de quelqu’un d’envahissant, qui prend ses aises, s’incruste et ne comprend pas que ses « hôtes »[2] ne supportent plus sa présence : En effet, lorsque quelqu’un demande à « l’hôte » des nouvelles de ce genre de parasite dont il est difficile de se débarrasser, « l’hôte », répond parfois : « Mttitti, mninnii ».[3]
Sur internet, en juillet 2012,[4] un site au Maroc a usé de ce « langage » pour parler du dernier débarquement de Nicolas Sarkozy[5] dans ce pays.
Certes les populations du Maroc voudraient que les débarquements de ce personnage et d’innombrables autres, soient empêchés, mais sous le régime tyrannique qui leur est imposé, ces populations ne peuvent pas réaliser ce souhait pour le moment.
Ainsi, des « visiteurs » au Maroc se considèrent dans une colonie et ne font rien pour ne pas le faire sentir.
Il n’est pas inutile de rappeler qu’avec « l’indépendance dans l’interdépendance »,[6] la France[7] considère toujours le Maroc comme « sa chose ».[8]
Pendant la dernière campagne présidentielle qui s’est achevée en mai 2012 par le renvoi de Sarkozy et l’installation de François Hollande sur le trône du palais de l’Élysée, le candidat battu a pioché avec délectation dans l’idéologie colonialiste pour insulter les croyants et les croyantes.[9]
Dégoulinant de suffisance, avec une arrogance, une condescendance inouïes, il n’a pas cessé de débiter les insanités de toujours, les bassesses, les mensonges, et de marteler que la France doit incarner la nouvelle frontière de la civilisation du vingt-et-unième siècle, autrement dit, la frontière contre l’invasion des croyants et des croyantes.
Et une fois renvoyé et remplacé par un figurant de gauche, il est allé se « reposer » au Maroc où il dispose de tout ce qu’il veut, et où le régime, dit « musulman », continue de se plier en quatre, pour le servir.
Et le voilà encore cet été, « mtittii, mninnii », comme d’innombrables autres, et pas seulement de France.
Des palaces, des résidences et autres, sont pleins de voleurs, d’usurpateurs, de fraudeurs, de truands, de faussaires, de proxénètes, de pédophiles, de putes, de trafiquants en tous genres, d’imposteurs et de divers malfaisants des « grandes puissances », qui se donnent rendez-vous dans les différentes régions du « pays froid où le soleil est chaud », pour passer du « bon temps » !
Des « personnalités » de gauche, du centre de droite et autres s’y « reposent », se « ressourcent » et « réfléchissent » à l’éradication de « l’islamisme » ![10]
Des « représentants » de multiples pays, des « congressistes », des « artistes », toutes tendances confondues, se concertent contre les croyants et les croyantes.
Dans des palaces, des résidences et autres, des dévoyés, pervers et pourris de pays dits « musulmans », qui dégoulinent d’argent sale, de vices, de trahison et de puanteur viennent depuis longtemps, contribuer à conserver au Maroc corrompu sa place de bordel où le débauché est roi ![11]



BOUAZZA


[1] Arribaate, Rrbaate (le r roulé).
[2] Ses victimes.
[3] Il se la coule douce, il est logé, nourri, il a tout ce qu’il désire, il est indécrottable.
[4] Selon le calendrier dit grégorien.
[5] Figurant de droite, installé sur le trône du palais de l’Élysée en France, de mai 2007 à mai 2012, comme président de la République.
[6] Statut octroyé par le colonialisme qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles.
[7] De droite et de gauche.
[8] Le sultanat au Maroc a été transformé par le colonialisme français en monarchie héréditaire, dite de "droit divin", où le sultan est devenu roi.
Ce régime installé pour servir le colonialo-impérialo-sionisme, est un régime de l’imposture, de la trahison, de la tromperie, de l’injustice, de la perversion, de la débauche, du mensonge, du pillage, de la tyrannie, du crime, de la torture, et autres, comme les régimes des pays dits arabo-musulmans″.
[9] Almouminoune wa almouminaate.
[10] C'est-à-dire la continuation de l’oppression des croyants et des croyantes.

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