« Ce ne sont pas les yeux
qui sont atteints de cécité mais les cœurs qui sont dans les poitrines ».[1]
Kachriid note que « la
vérité transcendante ne peut être perçue par les yeux ou par le toucher car
elle n’a rien de matériel et ne tombe pas sous nos sens très limités. Il y a
donc un autre organe percepteur qui est le cœur. Quand le cœur est vraiment
sain et qu’il n’est pas aveuglé par l’orgueil et l’ingratitude, il décèle
instinctivement la présence d’un pouvoir suprême qui préside à la marche de
toute chose.
L’homme est un être religieux par
nature et par besoin mais c’est à la suite de l’emprise totale de ses désirs
charnels et de ses passions terrestres sur tout son être qu’il dévie du droit
chemin ».[2]
[1] Alqoraane (Le Coran),
sourate 22 (chapitre 22), Alhajj; Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).
[2] Note
de bas de page (p.440).
Salaah Addiine Kachriid
(Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane
(Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième
édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
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