dimanche 12 août 2012

PERCEPTION



« Ce ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité mais les cœurs qui sont dans les poitrines ».[1]
Kachriid note que « la vérité transcendante ne peut être perçue par les yeux ou par le toucher car elle n’a rien de matériel et ne tombe pas sous nos sens très limités. Il y a donc un autre organe percepteur qui est le cœur. Quand le cœur est vraiment sain et qu’il n’est pas aveuglé par l’orgueil et l’ingratitude, il décèle instinctivement la présence d’un pouvoir suprême qui préside à la marche de toute chose.
L’homme est un être religieux par nature et par besoin mais c’est à la suite de l’emprise totale de ses désirs charnels et de ses passions terrestres sur tout son être qu’il dévie du droit chemin ».[2]


[1] Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj; Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).
[2] Note de bas de page (p.440).
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
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