« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français
noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les
races[1]
et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une
petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand
même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et
latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! Les
musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs
turbans et leurs djellabas ?[2]
Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration
ont une cervelle de colibri,[3]
même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre.[4]
Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les
Arabes sont des Arabes,[5]
les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber
dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain
quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les
Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les
empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y
est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus
Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-mosquées ».[6]
[2]
Réduction de l’Islaam à une question vestimentaire.
[3] Le colibri n’ignore pas
Allaah.
[4] C’est la piété qui
distingue deux êtres dont le plus noble auprès d’Allaah, est le plus pieux.
[5]
Manière d’alimenter et d’entretenir les confusions, les amalgames entres
ethnies et Islaam, soutenir que des Français ne peuvent pas être Musulmans.
Les
croyants et les croyantes savent que l’Islaam n’est pas une question d’ethnie,
de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti
politique, de pays, de nationalité ou d’Etat.
Et
rien ne peut anéantir cette Vérité.
L’Islaam
depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son
mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[6] Charles de Gaulle,
Président de la République française de 1958 à 1969.
Voir :
Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle,
tome 1, Paris, éditions de Fallois/Fayard, 1994.
Benjamin Stora, Le transfert d'une mémoire, Paris,
éditions. la Découverte, 1999.
Je
reprends ce que j’ai déjà exposé plus d’une fois.
Je le fais lorsque j’estime que c’est utile de le
faire.
Voir :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire