Il a été enlevé en plein jour et
mis au secret dans un lieu de tortures.
Les yeux bandés, les poignets
menottés, il a été jeté parmi d’autres comme un paquet d’ordures.
Les gémissements, l’odeur nauséabonde,
les insultes, les bruits des coups lui ont fait comprendre qu’il était dans un
lieu où la notion d’être humain était inconnue.
Il n’allait pas tarder à mesurer
qu’il était en deçà de ce qu’il avait compris à son arrivée.
L’ordre lui a été immédiatement
intimé de s’allonger sur le dos à même le sol sur une « couverture »
répugnante,[1] de ne pas bouger, de ne
pas retirer le bandeau,[2] de ne
pas parler sauf pour demander à être accompagné aux toilettes,[3] et de
ne s’asseoir[4] que pour ingurgiter ce qui
devait lui permettre de ne pas crever de faim[5] avant
d’avoir livré toutes les informations qui lui seraient demandées.
Dans le lieu où il a été jeté, il
ne pouvait pas voir les autres alignés comme des cadavres,[6] avec
les atroces douleurs de corps déchiquetés par les tortures.
Deux jours après son arrivée, complètement
dénudé, ses pieds ont été transformés en bouillie par les coups.
Il a été maintenu la tête dans
une eau crasseuse jusqu’à l’évanouissement.
Il a eu des décharges électriques
partout.
Il a été mis de force assis sur
le goulot d’une bouteille qui lui a déchiré l’anus.
Les séances de tortures se
répétaient.
Un jour, il était à l’agonie
quand il a entendu des aboiements et senti la présence du chien dressé pour
violer les torturés.
Lorsque le chien a refusé de
faire ce qu’il devait, une détonation a retenti, suivie du gémissement de
l’animal qu’un des criminels venait de flinguer.
Il a fallu de nombreux mois pour
que la famille du torturé, enlevé en plein jour, le découvre après des efforts
inouïs, des désagréments sans nombre, des ennuis multiples et des démarches
douloureuses et coûteuses.
Des prisonniers[7]
meurent en détention, d’autres deviennent gravement malades, handicapés
physiques et mentaux, cassés, ravagés, délabrés, usés, détruits.
Des lieux de tortures et des
bagnes sont partout, gérés par les employés du faux, du mensonge, de
l’imposture, mis au « sommet » des « États » dits
« musulmans » par l’impérialo-sionisme, avec à sa tête les USA,[8] pour
veiller à l’exécution des ordres de leurs employeurs qui n’ont rien à voir avec
le Message d’Allaah.
Des employés sanguinaires qui
salissent et souillent tout, qui ne reculent devant aucun crime.
Leur fonction est de maintenir
des dictatures de l’oppression et de l’exploitation dans les pays où ils
sévissent.[9]
Ils commettent ce qu’il y a de
plus abominable et de plus nauséabond.
La torture sous toutes ses formes
est quotidienne.
Des hommes sont sodomisés, tués.
Des femmes sont violées,
méprisées, humiliées, achevées.
Des enfants sont enlevés, maltraités,
affamés, éliminés.
Ils recourent à la tyrannie, à
l’usurpation, à la corruption, à la dépravation, à la censure, aux tromperies,
aux tricheries, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux
liquidations, aux tueries et autres à des degrés inimaginables.
Pour eux, l’humain est réduit à
rien.
Ces « États » sont
fondés sur ce que l’Islaam[10]
rejette, dénonce, condamne et combat.
Tel un virus, ils contaminent
diverses couches des populations et répandent les germes de la décomposition,
de la pourriture et de la putréfaction.[11]
Devant l’ampleur des combats des
populations et la résistance des croyants et des croyantes,[12] il
arrive à la mafia impérialo-sioniste de remplacer ses employés par d’autres, un
« changement » qui ne trompe que ceux et celles qui veulent être
trompés.[13]
La résistance des croyants et des
croyantes elle, continue et continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[14]
BOUAZZA
[1] Par
la suite, cette ″couverture″, et celle aussi répugnante par
laquelle il était couvert, étaient pour lui un bien précieux.
[2] Les
gardiens lui ont fait savoir que même avec les menottes certains retiraient le
bandeau mais que lorsqu’ils étaient
pris, ils regrettaient d’être nés.
[3] Un endroit de la puanteur.
[4] Il ne pouvait plus le
faire après les séances de tortures et essayait de ″s’alimenter″,
allongé.
[5] Une pitance difficile à
avaler au début, tellement elle était infecte, mais qu’il avait fini par
apprécier ensuite.
[6] Ils restaient dans cette
position des semaines, voire des mois.
[7] De divers lieux de
détention disséminés partout.
[8]
United States of America, les États unis d’Amérique, construits par des
européens sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur le terrorisme, sur
l’utilisation des bombes atomiques et sur d’innombrables autres massacres et
destructions qui continuent partout.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont
aujourd’hui la première puissance militaire et atomique à la tête des massacres
de multiples populations, dans le monde entier.
Les massacres et les
destructions contre les croyants et les croyantes atteignent des proportions
inouïes.
Des croyants et des
croyantes sont kidnappés dans n’importe quel pays, torturés, emprisonnés dans
des lieux d’enfermement des plus sordides, des bagnes un peu partout, liquidés
par tous les moyens, en violation totale des règles les plus élémentaires des
droits humains.
Et les États-Unis
d’Amérique, l’impérialo-sionisme, sont applaudis comme ″défenseurs de la liberté″.
Les agressions, les crimes,
les exterminations, les violations de tous les droits des populations et des
individus à travers le monde, les massacres, les destructions, les
anéantissements, les éliminations, les assassinats, le pillage, le vol, la
cupidité, la domination, la répression, l’oppression, l’exploitation, le
mensonge, le cynisme, la tromperie, la tricherie, les discriminations, les
enlèvements, les enfermements, les tortures, les humiliations, le mépris,
l’arrogance, le faux, l’imposture, ″c’est
la défense de la liberté″ selon
les applaudisseurs.
[9] Et où les sévisses étaient
répandus, bien entendu, avant l’impérialo-sionisme.
[10] L’Islaam depuis Aadame
(Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour
Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[11] Les "chefs" des "États" de ces régimes, ont des comptes bancaires partout,
des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des
fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences
dans les grandes capitales, et au bord de plages pour milliardaires, des
palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit,
des salles de jeu, des restaurants, de la drogue, des avions, des bateaux, des
trains, des voitures luxueuses.
Ils
investissent sans compter dans les lieux de la débauche de luxe, se font livrer
par vols entiers des putes dites artistes, écrivains, et autres, des alcools et
drogues à profusion, des mets pour "civilisés" que les
"barbares" ne connaissent même pas de nom.
Ils
raffolent de sexe sans frontières et de partouzes mondialistes.
Ils
s’offrent des scribouillards et autres propagandistes pour répandre leurs
inepties et discourir sur ce qu’ils appellent "l’esprit de
tolérance", qui s’apparente pour eux aux "maisons de tolérance",
c'est-à-dire aux bordels.
[12] Almouminoune wa
almouminaate.
[13] je connais les arrières pensées des imposteurs d’hier
et d’aujourd’hui, la corruption, la servilité, les compromissions, les
trahisons, les viols, les tortures du présent et du passé, les êtres fracassés,
les rêves détournés, les espoirs évanouis et les esprits souillés.
Je
n’ignore pas que des criminels sont souvent liquidés par leurs propres
employeurs, qui font semblant de″découvrir″ que ce sont des sanguinaires dont il faut se
débarrasser et des ordures à mettre dans une décharge.
Cela
ne m’empêche pas de me réjouir de leur élimination, y compris par leurs
employeurs, et de souhaiter la fin des autres.
Souvent, je ne fais que répéter ce que j’ai déjà
exposé.
Il est bon de rappeler, encore rappeler, toujours
rappeler.
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