Intellectuelle de gauche, elle a
été « célébrée » à sa vieillesse, pour un petit écrit intitulé
« L’amant ».[1]
Un écrit qui a trait, semble-t-il,
à ses frasques sexuelles durant sa jeunesse au Vietnam colonisé par la France.
Marguerite Duras, de son vrai nom
Donnadieu, a obtenu pour cela le prix « Goncourt »[2] et
beaucoup d’argent.[3]
Son premier écrit[4] qui
date de 1940, publié sous son vrai nom alors qu’elle était employée au
ministère des colonies, a été occulté.
1940, c’est l’année du début de
l’occupation de la France par l’Allemagne du national-socialisme, du nazisme.
L’écrit, paraît-il, est une
propagande colonialiste, une apologie du colonialisme français.
Aujourd’hui encore, beaucoup de
personnes en France, de gauche, de droite, et autres, adeptes de
l’impérialo-sionisme, et de « la Ré-pub-lique »,[5] ont
la nostalgie du « bon vieux temps du colonialisme ».
Durant son « show » en
Algérie par exemple,[6] au
milieu de minables employés locaux, dits « dirigeants algériens »,
François Hollande, le figurant de gauche installé sur le trône du Palais de
l’Élysée en mai 2012, pour remplacer son alter ego de droite, Nicolas Sarkozy,
a fait semblant de découvrir que la colonisation[7] est
un système injuste et brutal !
Après plus de cent trente ans de
colonialisme en Algérie,[8] et
cinquante ans « d’indépendance dans l’interdépendance »,[9] c’est
une découverte qui montre, une fois encore, qu’en matière de mépris, la gauche fait
mieux que la droite.
La France colonialiste a connu cinq ans d’occupation par l’Allemagne du
national-socialisme, du nazisme, pendant ce qui a été appelé la deuxième guerre
mondiale.[10]
Une énorme importance continue d’être accordée à cette période au nom
de ce qui est appelé « le devoir de mémoire », entretenu par un flot
constant de publications, de films, d’images, de conférences, de discours, de
cérémonies, de célébrations, de commémorations, d’hommages, de décorations et
autres.
Mais lorsque des personnes des pays qui ont connu le colonialisme et
ses horreurs pendant des dizaines et des dizaines d’années veulent parler de
ces horreurs, la France, qui continue des horreurs
colonialo-impérialo-sionistes, réclame le silence avec orgueil, arrogance, et dénégation
en leur ordonnant de « tourner la page » et d’être reconnaissants
pour l’apport « civilisationnel » du colonialo-impérialo-sionisme
« qui continue de veiller sur les valeurs de l’humanité » !
Pendant que la France fêtait par exemple « la libération » de
l’occupation du national-socialisme, du nazisme, après l’utilisation des
populations colonisées par centaines de milliers comme chair à canon, de leurs
biens, et de leurs territoires, le colonialisme français continuait
l’asservissement, l’oppression, les massacres et autres horreurs dans les pays
colonisés.
Les criminels colonialistes, impérialo-sionistes et leurs
collaborateurs ont été récompensés, sont récompensés.
Des intellectuels, hommes et femmes, de gauche, de droite et autres,
continuent de vanter « la belle époque de l’Empire colonial
français », et de considérer que les crimes contre l’humanité commis par
le colonialisme, par l’impérialo-sionisme, crimes qui se poursuivent, sont des
« inventions des obscurantistes, des fanatiques, des musulmans, des
intégristes, des islamistes, des terroristes, des arabes, des antisémites, des
barbares, des ennemis de la civilisation, des ennemis des ennemis des droits de
l’homme, des ennemis des femmes ».[11]
BOUAZZA
[1] Éditions de Minuit, Paris
1984.
[2] Prix
dit littéraire décerné chaque année à un livre, et permettant ainsi à l’éditeur
d’augmenter considérablement les ventes.
En
France, des personnes achètent et exposent bien en vue, sans les lire, les
livres auxquels le ″Goncourt″ a été
décerné, afin que les autres voient qu’elles s’intéressent à la ″culture″.
Elles comptent cependant les lire à la retraite, comme
les innombrables autres acheteurs qui pensent de même.
Les livres se vendent bien, mais sont rarement lus.
[3] Il a été vendu, dans les
différentes éditions, à plus de deux millions d’exemplaires, traduit en
plusieurs langues, et donné lieu à un film que la télévision en France ne cesse
de repasser.
[4] L’Empire Français,
Éditions Gallimard.
[5] Cette République dont on ne cesse de nous rebattre
les oreilles et que Jean pierre Chevènement par exemple, n’arrête pas de conjuguer
à tous les temps et sur tous les tons.
Jean
pierre Chevènement, le socialiste de l’époque ″glorieuse″ de son tonton François Mitterrand qui soutenait que
le Maghreb c’est la France, et qu’un bon arabe (c'est-à-dire un musulman pour
lui), est un arabe (donc un musulman) mort.
Son
tonton Mitterrand (installé sur le trône du Palais de l’Élysée pendant quatorze
ans), ami de Marguerite Donnadieu, a toujours servi le système
colonialo-impérialo-sioniste.
[6] En décembre 2012, selon le
calendrier dit grégorien.
[7] Pas le colonialisme.
[8] Terre française de manière
irrévocable selon Marguerite Donnadieu.
[9]
Statut octroyé par le colonialisme, l’impérialo-sionisme, et qui s’est traduit
dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États", dont ceux dits ″musulmans″
comme l’Algérie, recourent à l’imposture, au crime, à la trahison, à la
tromperie, à la corruption, à l’injustice, à la perversion, à la débauche, au
mensonge, au pillage, à l’oppression, à l’exploitation, au viol, à la tyrannie,
à la torture, à l’enfermement, à la négation de l’être humain.
[10] 1940-1945.
[11] Souvent, je ne fais que
répéter ce que j’ai déjà exposé plus d’une fois.
Je le fais lorsque j’estime qu’il est bon de rappeler,
encore rappeler, toujours rappeler.
Voir :
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