Dans diverses régions de France
et d’ailleurs, des médias rapportent de plus en plus ce qu’ils appellent « drame
familial », en parlant de couple où le père tue la mère, les enfants[1] et se
suicide « parce qu’il n’est pas simple de supporter que sa femme fréquente
quelqu’un d’autre ».[2]
C’est une des conséquences de
l’adultère.
Plusieurs questions se posent.
Pourquoi, par exemple,
l’infidélité[3] au sein d’un couple se
traduit parfois par des réactions incontrôlables ?
Comment cerner les causes et
prévoir les effets du non-respect de la fidélité, par l’un des deux conjoints ?
D’innombrables
« approches » sont abordées avec des « développements » sur
le couple qui n’est pas toujours composé d’un homme et d’une femme mariés.
Il est alors référence à différentes
formes de couples.
En dehors du couple dit
« classique »,[4] il y
a le couple formé par un homme et une femme en dehors du mariage, par deux
hommes[5] ou
deux femmes[6], mariés[7] ou
pas, qui adoptent parfois des enfants, par un père avec sa fille ou son fils,
par une mère avec son fils ou sa fille.
Il y a également le couple marié,
formé par un homme et une femme pour qui « l’adultère c’est la tolérance »,
et leur frénésie du sexe et des échanges sexuels avec les autres, « une défense
de la liberté des mœurs et de l’émancipation contre l’intolérance ».
Il y a aussi le couple dont l’un
ou l’autre des époux, ou les deux, recourent à l’adultère, mais en
« cachette ».
Et d’autres encore.
Plusieurs disciplines se
saisissent de ces différentes situations, et en donnent de multiples
interprétations.
Des « spécialistes »
dans ces disciplines procèdent à des « analyse des données », mettent
en valeur des « ressorts psychologiques », et « font ressortir
la grande complexité de ce qui touche au sexe ».
Pour les croyants et les
croyantes, le mariage entre un homme et une femme, fait partie des bienfaits
d’Allaah.
« Et parmi Ses signes[8] Il a
créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec
elles et Il a mis entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[9] Il y
a en cela
des signes pour des gens qui
réfléchissent.[10]
Les épouses sont une parure[11] pour
les époux, et les époux sont une parure pour les épouses.
« Elles sont une parure pour vous et vous êtes une
parure pour elles ».[12]
Et lorsqu’il n’est plus possible
à un époux et à une épouse de rester ensemble, de maintenir le couple et de
continuer la vie conjugale ensemble, il y a le divorce.[13]
Qu’Allaah nous éloigne de la
mauvaise voie, efface nos fautes, nous pardonne, nous éclaire, et nous guide.
« Les musulmans et les
musulmanes, les croyants et les croyantes,[20] les
obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales,[21] les
endurants et les endurantes,[22] les
craignants et les craignantes,[23] les
donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les
gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah
et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense.
Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évident ».[24]
BOUAZZA
[1]
Situation différente de celle dite du ″crime
passionnel″ où l’un des
conjoints tue l’autre, et parfois l’amant ou la maîtresse, suite à l’adultère,
et épargne les enfants lorsqu’ils existent.
[2] Que
sa femme, la mère de leurs enfants soit adultère.
[3] Appelée aussi la trahison.
[4] Un homme et une femme
mariés.
[5] Homosexuels.
[6] Lesbiennes.
[7] En
France, le gouvernement de gauche va ″légaliser″ ce qui est appelé ″mariage pour tous″, c'est-à-dire entre deux hommes ou
deux femmes par exemple, présenté par ces agents comme ″une avancée historique de l’humanité, une progression
des valeurs universelles, une évolution
et un essor de la civilisation″.
[8] Les
signes d’Allaah, aayaate.
[9]
Salaah Addiine Kachriid écrit :
″Allaah nous rappelle que la vie conjugale tire sa force
des liens de tendresse et d’amour réciproques qui unissent les deux époux et
qui sont parfois remplacés par des liens de miséricorde quand l’un d’eux est
malade, ou trop vieux, ou frappé de quelque infirmité avilissante″.
Salah Eddine Kechrid, traduction
du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar
Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404
(1984), p. 533 (note de bas de page).
[11]
Libaas, vêtement.
[12]
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le "r"
roulé), La Vache, aayate 187 (verset 187).
Alqoraane est la synthèse,
la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète
et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu la mission de le
transmettre.
[13]
Attalaaq, que beaucoup en France aiment traduire par répudiation, mais c’est un
″autre″ problème, n’est-ce pas ?
[14]
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à
faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[15] Des ″États″
dits ″musulmans″, avec
des individus placés à leur ″tête″ qui commettent l’adultère et vivent
dans la débauche, se réfèrent à l’Islaam pour sanctionner l’adultère.
Les croyants et les
croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, et
que les individus placés à leur "tête" sont des imposteurs.
Depuis des lustres, aucun
État Musulman n’existe plus, nulle part.
Les sanctions de la
fornication et de l’adultère sont les mêmes pour l’homme et pour la femme.
[18]
Faahicha.
[19]
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e (le ″r″
roulé), Le Voyage Nocturne, aayate 32 (verset 32).
[20]
Almouminoune wa almouminaate.
[21] Ceux
et celles qui sont véridiques.
[22] Les
patients et les patientes.
[23] Ceux
et celles qui sont recueillis.
[24]
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate
35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Voir :
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